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Quelques jours après la grandiose Cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris (merci Céline), il semblerait que les hôtes parisiens ne soient pas satisfaits des premiers résultats. On vous explique pourquoi.
Au programme ce mois-ci également : une mise en garde sur les boîtes à clés, les actions des grandes villes européennes face au surtourisme et la chouette initiative de Copenhague pour un tourisme plus vert.
JO 2024 : les hôtes, grands perdants ?
Les Jeux olympiques de Paris n’ont pas répondu aux attentes des propriétaires de locations saisonnières. Selon les informations d’AirDna relayées dans Le Parisien, seulement 12% des 87.000 annonces en ligne sont entièrement réservées pour la période des JO, laissant de nombreux hôtes déçus. Malgré une augmentation de 129% de l’offre et de 128% des réservations par rapport à l’année précédente, le taux d’occupation a baissé à 54%.
Les propriétaires ont dû revoir leurs tarifs à la baisse pour compenser la forte concurrence, et beaucoup de propriétés restent sans réservation, surtout dans les arrondissements centraux de Paris. L’absence notable de voyageurs étrangers aggrave la situation, avec une hausse limitée des arrivées aériennes internationales par rapport aux précédents Jeux de Rio en 2016.
Cette situation surprend de nombreux hôtes parisiens qui pensaient louer très facilement et à prix d’or leur appartement pendant les JO.
Les boîtes à clés, des solutions risquées ?
Le magazine 60 millions de consommateurs met en garde contre les risques liés aux boîtes à clés, largement utilisées par les gestionnaires de locations saisonnières et déjà critiquées voire interdites par certaines municipalités (comme à Nice par exemple).
En cas de sinistre, l’utilisation de ces dispositifs pose un problème majeur : les assurances peuvent refuser de couvrir les cambriolages si les clés volées provenaient de ces boîtes. L’enquête de 60 millions de consommateurs souligne également un manque de transparence de la part des assureurs concernant les contrats : « Les réponses ne sont pas toujours claires lorsque l’on consulte les contrats. Dans certains cas, il est nécessaire de contacter directement l’assureur pour obtenir des précisions sur sa politique ».
Pour se protéger, il est recommandé d‘opter pour des contrats d’assurance qui couvrent les vols sans effraction ou de vérifier attentivement les conditions des contrats existants pour savoir si les boîtes à clés extérieures sont couvertes.
Surtourisme en Espagne et ailleurs : une gestion de plus en plus compliquée
En Espagne, le nombre de voyageurs a bondi de 14,5% au cours des quatre premiers mois de 2024, ajoutant une pression accrue sur les services et le coût de la vie des résidents locaux. À Barcelone, où environ 12 millions de touristes affluent chaque année, des manifestations ont eu lieu, et des mesures comme l’interdiction de la location à court terme de 10.000 logements ont été mises en place. Séville envisage également de faire payer l’accès à la Place d’Espagne pour mieux gérer l’afflux.
D’autres villes européennes sont également touchées par ce phénomène. À Venise, un billet d’entrée est expérimenté pour les jours de forte affluence, mais de nombreux habitants jugent cette mesure insuffisante. Amsterdam a augmenté sa taxe de séjour, tandis qu’à Athènes, les locations saisonnières ont explosé de près de 500% en moins de dix ans. Santorin, en Grèce, envisage des restrictions en réponse à l’afflux massif de touristes, notamment les croisiéristes.
En France, des sites touristiques comme Étretat sont également impactés par le surtourisme, avec des visiteurs cherchant des photos spectaculaires sans se soucier de l’environnement. Les autorités locales et nationales, confrontées à ces défis, tentent de trouver un équilibre entre les bénéfices économiques du tourisme et la préservation de la qualité de vie des résidents et de l’environnement.
Ainsi, bien que le tourisme reste une source de revenus importante, les autorités doivent maintenant mettre en place des mesures adaptées pour éviter que ce phénomène ne devienne un véritable fléau pour les habitants. Comme le résume un résident espagnol : « Nous ne sommes pas contre les touristes, mais contre un tourisme qui nous expulse. »
CopenPay : la nouvelle initiative de Copenhague pour un tourisme plus durable
Alors que des grandes villes européennes comme Florence et Barcelone mettent en place des interdictions et de nouvelles taxes pour gérer l’afflux touristique, Copenhague adopte une approche innovante avec son programme CopenPay. En phase de test du 15 juillet au 11 août 2024, cette initiative récompense les touristes qui adoptent des comportements écologiques, tels que l’utilisation du vélo, les transports en commun et la collecte des déchets, en leur offrant des réductions et des avantages dans des attractions locales.
CopenPay fonctionne sur un principe simple mais efficace : encourager les choix durables grâce à des récompenses concrètes. Les participants accumulent des points pour chaque action écologique, comme l’utilisation du vélo, la participation à des événements de nettoyage ou le bénévolat dans des espaces urbains. Ces points peuvent ensuite être échangés contre des avantages dans 24 attractions locales, allant de repas gratuits à des excursions en kayak, et même des entrées gratuites dans des musées.
L’objectif de CopenPay est de promouvoir un comportement responsable, transformant la durabilité en une opportunité d’enrichir l’expérience culturelle des visiteurs. Ce qui étonne le plus, c’est l’approche basée sur la confiance : il suffit de prouver ses actions écologiques par des preuves simples, comme des billets de train ou des photos d’événements durables. Ce modèle de tourisme durable nous rappelle combien chaque petit geste compte !
C’est tout pour aujourd’hui !
Pour patienter jusqu’à nos prochaines actualités et connaître les dernières nouveautés de la location courte durée en France, retrouvez le replay de notre wébinaire : Les actualités de la location saisonnière (fiscalité et législation).
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