Vous souhaitez vous lancer dans la location saisonnière en investissant dans un gîte rural ? Ou bien vous êtes déjà propriétaire d’une belle demeure de repos proche de la nature et vous aimeriez en faire profiter aux vacanciers ? Vous pourrez très bien louer votre logement à la nuitée tel qu’une chambre d’hôte, ou bien au contraire, la louer à la semaine en tant que gîte rural. Eh oui, il y a effectivement une différence entre un gîte rural et une chambre d’hôte.
Découvrez alors quelle est cette différence et quels sont les éléments importants à connaître pour pouvoir ouvrir un gîte rural. Également, quels sont les aides et subventions pour créer un gîte rural. Et enfin, comment faire connaître mon gîte rural.
Les essentiels à savoir pour ouvrir un gîte rural
Un gîte rural peut être défini comme une maison indépendante meublé, se situant généralement loin du centre-ville et donnant sur une partie privative extérieure. Le logement doit donc être entièrement équipé, en dehors du linge de maison que le propriétaire n’a pas à fournir. Contrairement aux chambres d’hôtes, le propriétaire ne fournit pas les repas et ils se louent généralement à la semaine plutôt qu’à la nuitée. Le gîte rural est idéal pour des vacances au calme en famille ou entre amis alors n’attendez plus pour ouvrir votre gîte vous aussi !
Choisir la classification de mon gîte rural
À l’instar des hôtels, les gîtes ruraux bénéficient d’une classification. Cette classification prend en compte plusieurs éléments tel que l’architecture et la décoration de votre gîte rural, l’ambiance générale, l’environnement, le confort, les équipements et services. Une fois que votre gîte est classé, il devra réaliser un contrôle tous les cinq ans pour se faire réévaluer.
Bon à savoir : le décret n° 2019-300 du 10 avril 2019 modifie la procédure de classement des hébergement de tourisme. Un arrêté déterminant la procédure et les normes de classement des logements de tourisme précise le contenu des critères de classement en reprenant le tableau des critères de base (équipements, service au client, accessibilité et développement durable).
Ouvrir mon gîte rural : Quel statut juridique ? Comment déclarer mes impôts ?
Ouvrir un gîte rural demande les mêmes démarches que l’ouverture d’un simple gîte, qu’il soit rural ou non. Tout d’abord, vous devrez établir votre statut juridique même si vous exercez une activité en tant que loueur en meublé de tourisme.
En effet, en fonction du montant de vos revenus issus de la location de votre gîte, votre statut fiscal et vos choix de statuts juridiques vont différer. De plus, vous devez savoir si vous souhaitez louer en tant que loueur en meublé non professionnel ou non. Cela vous permettra par la suite de choisir votre régime fiscal qui soit adapté à votre gîte rural (régime Micro Bic ou régime réel).
En outre, vos revenus doivent être inscrits dans votre déclaration de revenus et vous devez payer des impôts locaux, mais cette pratique ne donne lieu à aucune cotisation sociale. La déclaration des revenus est la même que celle d’un gîte classique.
Quelles sont les démarches administratives pour ouvrir un gîte rural ?
Ouvrir un gîte, qu’il soit rural ou non nécessite plusieurs étapes à suivre dans les démarches administratives.
Vous trouverez deux cas de figures, mais généralement les propriétaires de gîtes ruraux optent pour la première option :
- Si vous exercez votre activité en tant que loueur en meublé professionnel et que vos revenus annuels générés dépassent 23 000 €. Dans ce cas, vous devez déclarer vos revenus au Registre du Commerce et des Cociétés (RCS) ainsi qu’au Centre de Formalités des entreprises (CFE). Si vous ne le faites pas, vous perdrez les avantages fiscaux liés à votre statut.
- Si vous voulez servir des bons petits repas à vos hôtes (autre que le petit-déjeuner), vous devrez alors obtenir une licence de restaurant dans ce cas de figure.
Comment choisir son gîte rural ?
Si vous n’êtes pas encore propriétaire d’un beau et somptueux gîte rural, il peut parfois être difficile de choisir parmi tant de choix sur le marché. Qu’il s’agisse d’un achat ou de reprise d’une activité existante de gîte rural, il est préférable de prendre le temps de bien choisir. Alors comment choisir votre gîte rural ? Selon quels critères devriez-vous vous appuyer ? Continuez à lire pour découvrir !
Concernant le prix, comparez bien le prix de plusieurs offres. N’hésitez pas à demander des avis et des conseils de propriétaires de gîtes ruraux pour avoir un avis d’un expérimenté.
S’il s’agit d’un ancien lotissement ce qui est généralement le cas pour les gîtes ruraux, demandez-vous systématiquement ce que vous pouvez améliorer.
- Faut-il que vous prévoyez de réaliser des travaux pour, par exemple, faire construire une piscine ou allouer une salle de bain par chambre d’hôtes ?
- Dispose-t-il d’un garage, si oui, est-il compris dans le prix d’achat ou de rachat de votre bien immobilier
- L’architecture, l’environnement et les équipements et commodités (si c’est fournit) justifient-ils le montant total du prix ?
- Dispose-t-il de garanties biennales et décennales ? Pour pouvoir bénéficier d’une assurance d’indemnisation en cas de préjudice suite à la livraison de votre bien immobilier
- Le gîte rural est-il construit selon des normes récentes : le logement neuf vous exonère de tous travaux durant 10 à 20 ans
Au-delà du prix, vous devrez juger le gîte rural notamment par son cadre de vie. Est-ce que le logement que vous avez trouvé dispose d’un emplacement géographique pertinent pour accueillir vos hôtes ? C’est-à-dire accessible aux commerces et transports locaux.
Les voyageurs choisissent un gîte rural généralement pour s’éloigner du monde et de la ville et retrouver du calme et du repos proche de la nature. C’est pourquoi il est important que le cadre de vie soit agréable au ciblage client choisit pour pas vous retrouver avec un taux d’occupation faible.
Les aides et subvention pour créer votre gîte rural
Les aides et subventions vont varier selon les départements dans lequel se trouvera votre gîte rural.
Pour savoir précisément les aides dont vous pouvez bénéficier, nous vous conseillons de contacter le conseil général et le conseil régional de votre département. Ces deniers décideront si oui ou non vous pouvez profiter d’une subvention de logements selon votre classement et le niveau d’hospitalité et de confort que vous proposez.
Il faut savoir que les aides et subventions de gîtes ruraux ne couvrent que les travaux de gros oeuvre (murs, plafonds, sols, fenêtres, etc) et peuvent s’élever jusqu’à 30 % en moyenne du montant hors taxe des travaux à effectuer.
Tout le reste tel que la décoration et les équipements sont à vos frais.
Conseil : Nous vous conseillons de prévoir un certain capital de départ avant de vous lancer dans l’ouverture d’un gîte rural. En effet, même si vous recevrez une quelconque aide, vous ne les toucherez qu’après les travaux. Votre prêt bancaire pourra couvrir le reste.
Une fois que vous aurez mis en place toutes les démarches administratives et que vous aurez nettoyé votre gîte rural et préparé les équipements, vous pourrez enfin accueillir des hôtes.
Puisque vous savez maintenant comment créer un gîte rural, n’oubliez pas qu’il est important d’avoir votre propre site web également en plus d’être sur les canaux externes. Il faudra aussi établir un contrat de location saisonnière accompagné d’un règlement intérieur pour recevoir vos visiteurs dans les règles !